Passons sur notre inquiétude à savoir notre tout-petit si mal, sur sa fièvre, sur ses joues rouges, sur ses larmes, sur ses cris, sur sa douleur que nous sommes parfois impuissantes à localiser.
Passons sur la nuit blanche, sur notre chère moitié qui quitte le lit conjugal pour réussir à dormir quelques heures avant de partir travailler à 5 heures ce matin.
Passons sur toutes nos tentatives pour le soulager, sur le doliprane, les berceuses, la musique, la veilleuse, les paroles, les bras, en recommençant, encore et encore.
Passons sur les grands frères réveillés en pleine nuit et échoués dans notre grand lit à la place de leur père, perdus dans les pleurs qui animent la maison.
Et tentons de positiver…
Car quand bébé est malade, nous pouvons :
– Passer la nuit avec lui dans notre lit sans scrupule ni peur de lui donner de mauvaises habitudes ;
– Le câliner sans fin, le bercer, l’embrasser, toute la nuit ;
– Le regarder dormir, l’écouter respirer, caresser son front, le sentir contre nous, et se laisser gagner par cette contemplation magique, malgré notre inquiétude et son malaise, que l’on ne prend pas assez le temps de faire au quotidien ;
– Nous réjouir de ce lien incroyable qui nous unit puisque seule notre présence parvient à calmer ses pleurs, et nous sentir Maman comme jamais ;
– Le laisser dormir toute la journée puisqu’il a besoin de repos avant tout… Et nous aussi !